Nouveau dictionnaire moijedis des expressions
Nouveau dictionnaire moijedis des expressions
Lettre «F» comme dans Fainéant
Faire la manche :
L'expliquer sans frustrer c'est une autre paire de manches... Bon, commençons par les origines :
Jadis, et en schématisant au maximum, la femme offrait une de ses manches à l'homme valeureux qui tentait de la séduire en faisant son intéressant.
Aujourd'hui, l'expression a pris une tournure plus péjorative. Celui qui fait la manche quémande, il peine à gagner trois sous ou un ticket restaurant. Le citadin moyen rechigne à assister l'ivrogne dont l'ignorance des techniques d'approche de l'inconnu propre sur lui le pousse à se présenter en vêtements génériques des puces au lieu de filer se rhabiller chez DIESEL. Pauvre de lui, ce soir ce sera encore assis sur le trottoir du Learder Price où le vin en conditionnement plastique coule à flots.
Faire le couloir :
C'est toujours mieux que de faire le trottoir ! A choisir, je préfère moi aussi nettoyer le couloir au trottoir... Dans la rue se déverse toutes sortes de détritus et de merdes. Celui qui fait le couloir est privilégié dans la mesure où il est parvenu jusqu'au dit couloir. Pourvu qu'il n'accède pas au couloir de la mort par erreur ou malchance... L'origine de cette expression est inconnue, juste des bruits de couloir... chut...
Faire un bide :
Bah ça ! Qui s'abreuve trop de bière se fait un bide. Sacré Gérard ! Nous l'avions pourtant prévenu. L'origine de cette expression reste floue, même s'il m'a été rapporté qu'il s'agirait d'une descendance de Gérard morte de honte de s'être vue refuser l'entrée du Queen Club Paris pour bedon ostentatoire mal ficelé. Depuis, l'idée a fait son chemin, le ridicule ne tue plus, et Gérard fait un bide en Smalto. Moralité : Kiabi c'est bien, mais qui a Smalto c'est mieux !
Fourrer son nez partout :
C'est l'art de renifler partout pour obtenir des informations qui ne nous concernent pas, mais c'est tellement jouissif ! Attention, à chercher trop profond nous n'y voyons plus rien et le nez risque de se perdre en eaux troubles... Je ne vous parle pas des odeurs. Je vous suggère donc de faire fourrer votre nez par quelqu'un d'autre, c'est plus judicieux. Choisissez de préférence un appendice prononcé aguerri aux fouilles de bas étages.