C'est à qui ? I
C'est à qui ? N° I
moijedis - édition 2018 ©
Indication : initiales
JB FA JLM TA
C'est à qui ? N° I
moijedis - édition 2018 ©
Indication : initiales
JB FA JLM TA
Cours de savoir dire N° VI
Le dessous des expressions
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Tuer le vers :
Alors que de grands poètes s'évertuent à faire chanter les mots en les associant de manière miraculeuse, d'autres tuent carrément le vers. Ils assassinent l'écriture dans tout ce qu'elle incarne de plus noble. Sous prétexte de liberté d'expression, ils peinent à faire rimer des phrases sans profondeur et parfois sans contenu. Ils ne nous laissent pas que du vide, ils influencent et nivellent par le bas des cerveaux en construction... Écrire comme un pied, n'avoir aucun style, aucun talent, contribue à tuer le vers. Le vers est sain et Saint, le vers est noble, le vers est luisant (je le garde quand même) : ne cherchons pas à tout prix à devenir une tête de l'art car l'art entête ou pas...
Sans tambour ni trompette :
Nous avons déjà tous entendus cette expression. Quelle est sa réelle signification ? Elle remonte à quelques dizaines d'années. C'est tout simplement une formation de musiciens composée uniquement d'instruments de base. En général, ce groupe est limité en moyens de fonctionnement. Il peut même s'agir d'amateurs, au sens non professionnels. Pourtant, pour enregistrer ou se présenter sur scène, la voix ainsi qu'une simple guitare suffisent à produire une œuvre digne d'intérêt et susciter l'émotion. Tout est question de talent (je vous renvoie à l'expression tuer le vers) ! Mais les gens sont ce qu'ils sont... Pour certains, si un orchestre ne comporte pas moins de cinquante cuivres, cordes, bois et autres percussions, il n'en sort que du bruit sans possibilité d'harmonie. Georges Brassens et Jacques Brel étaient probablement des artistes sans tambour ni trompette : donc sans intérêt.
DICO DETOURNE DES NOMS PROPRES
VILLES ET CAPITALES DU MONDE
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Lettre A en capitale
Albert est une ville en Somme... Picarde, comme la ficelle en barquette au rayon frais d'Intermarché.
Albert, ville, est apparentée à Robert (son oncle).
Caractéristiques techniques :
Langue |
Pas toi |
Géographie |
Oui |
Population |
Humaine |
Superficie |
En m2 |
Père |
Oui |
Mer intérieure |
Non |
Alimentation |
Sol, air |
Restauration |
Rapide |
Restauration |
6 avr. 1814 – 21 janv. 1830 |
Allain se situe en Lorraine, pays de la quiche surgelée chez Picard. Rien à voir cependant avec Albert...
Allain se porte bien, elle n'est pas Meurthe ! Sans grande prétention, sans mauvaise réputation non plus, Allain convient à l'un comme à l'autre. Comment dire... Vivre à Allain c'est l'assurance de ne pas faire de l'ombre à Albert. Allain serait le petit frère d'Albert. À Allain il fait bon vivre à l'intérieur comme à l'extérieur. Toujours à l'instar d'Albert, tu peux arriver à Allain à l'improviste. Mais allaintention de l'imposteur, Allain se révèle très malin...
St Albert
Lettre A en personne
Antoine :
Ambassadeur de la chemisette à fleurs, Monsieur Antoine est surtout le fondateur de l'enseigne ATOL. Dès l'enfance, son père marin et sa mère professeur de piano lui ouvrent les yeux sur la beauté du monde. Le jeune Antoine se passionne alors pour les voyages. À 18 ans, il a construit son premier bateau. Il décide de tenter l'aventure au large, avec pour seule compagnie une guitare sèche et une petite caméra. Ses découvertes le fascinent, donc il tient à partager ses émerveillements sous diverses formes artistiques. L'homme publie des livres / albums photos, des films / documentaires et autres élucubrations... La plus célèbre : une chanson de douce révolte sur la société conformiste de l'époque. Composée au rythme des vagues, divagations et vents contraires, l'alchimie opère. Reconnu, le désormais artiste comblé rentre au port avec pour seul objectif d'éclairer un peuple sédentaire somnolent. Quelques années d'études plus tard, Antoine ouvre sa première boutique d'optique. Cette fois encore, jackpot ! ATOL devient à lui seul : « les opticiens ».
C & A
Monsieur Emmanuel Macron AVANT,
Monsieur Emmanuel Macron APRÈS.
Le 15 octobre 2018
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Ah si ! Il émane d’Édouard Balladur un érotisme trouble,
Qui n'est pas sans évoquer la charmante
Vache qui Rit.
Le 14 octobre 2018
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Sous cet angle... II
Y'a pas photo (yapafoto)
Traduction de l'expression japonaise : yapafoto. Le Japon s'est forgé une solide réputation dans le domaine de la haute technologie. La photographie représente un marché considérable pour ce petit pays ultra industrialisé. Si nous citons des marques telles que : Fuji, Canon, Nikon (Ni Conne), Sony... Nous savons pertinemment qu'elles ne trouvent pas leur origine au cœur de la belle Bretagne française. Le succès planétaire dans ce domaine précis de l’électronique a précipité la nation à imposer des règles strictes quant-à l’utilisation des appareils de prise de vue de plus en plus miniaturisés. Ont fleuri au Japon des écriteaux sur lesquels était indiqué : « yapafoto » pour signifier qu'il est formellement interdit de prendre des clichés dans cet endroit.
En France, l'expression « Y'a pas photo » revêt un tout autre caractère. Ici, cela signifie qu'une chose est indiscutable, elle est vérifiable et vérifiée. Ne nous y trompons donc pas : « Y'a pas photo » n'est Nippone, ni Bretonne.
Être au courant
Formulation récente qui modernise les expressions telles que : aller au charbon, recharger ses batteries et remonté comme une pile électrique.
Désormais, l'homme moderne ne se recharge plus, il est directement connecté au 10 000 volts par satellite. Les progrès sur la bionique ont poussé les chercheurs et ingénieurs à développer la fabrication et l'implant de membres entièrement reconstitués chez le blessé ou l'handicapé de naissance. En quarante ans, le prix de revient d'un être bionique est passé de 3 milliards à environ 100 millions de dollars. Les banques s'intéressent à ce marché, des formules de crédits avantageux sont à l'étude.
En somme, « être au courant », ce n'est plus branché, mais connecté !
Le 7 août 2018
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Sous cet angle...
Friser le ridicule
Entrée dans le langage courant, cette expression remonte à la fin du XIXe siècle. Elle désigne de nos jours une action maladroite qui, pour le mieux, prête à rire. Friser le ridicule frôle le burlesque, suscite la moquerie sans grande conséquence. Dans des circonstances beaucoup plus graves, nous friserions alors la mort...
À l'origine, dans les salons de coiffure des grandes villes de France, friser le ridicule s'appliquait à la lettre. En effet, soucieux de préserver une clientèle haut de gamme fidèle et généreuse, les gérants de salons n'hésitaient pas à sacrifier le chaland inapproprié. Afin qu'elle ne franchisse plus jamais les portes de l'enseigne, la pauvre victime se retrouvait les cheveux bouclés au point de paraître ridicule. N'osant point manifester son mécontentement, l'indigent quittait les lieux après avoir réglé la prestation. Le ridicule errait alors ainsi le temps de recouvrer une apparence normale et acceptable.
Le pot au noir (le poteau noir)
Rien de plus dangereux dans la nuit que de percuter un poteau noir. Certes imagée, l'expression souligne la dangerosité de nos routes de campagne. Le poteau noir regroupe tous les obstacles imprévisibles auxquels un conducteur non avisé peut se heurter lors d'une conduite nocturne, essentiellement en milieu rural : une vache égarée, un vélo en panne d'essence laissé à l'abandon aux abords de la chaussée, un cochon ivre tenant en laisse un paysan déprimé (ou l'inverse) ou encore les restes d'une carcasse de 4 CV noire, pour le coup...
Mais remontons aux années 1930 pour découvrir les dessous du pot au noir. À l'époque, dans le centre du pays, le soir venu, les fermiers passaient de longues heures en famille dans la cour de la ferme. Peu éclairé, l'espace s'ouvrait aux plus cocasses des mésaventures. Pour faire justement court, celle-ci se répétait inlassablement : évitant de laborieux déplacements avec l'enfant en bas âge vers la cabane au fond du jardin, un pot à besoins était disposé deçà delà... Pourtant de bonne volonté, le poupon ne parvenait guère à cibler l'élément métallique. Pris sur le ton de l'humour, l'incident récurrent s'appela donc « le pot au noir ». Voilà, voilà...
le 6 août 2018
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Les brèves de moijedis XXVI
Même si dehors il pleut,
Ton rêve d'idéal éclaire tes jours et apaise tes nuits.
°==o==°
Il ment comme il respire, mais tous s'en accommode.
Il dit vrai, le retour d'ascenseur le secoue brusquement.
°==o==°
Je bois ses mots,
Lui me mange dans la main.
le 5 août 2018
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C'est qui qu'a dit quoi ? VII
1) Je comprends bien que même dans le cinéma nous devons faire des économies, mais en être réduit à tourner dans le Nord !
2) Il faut savoir qu’à la remise des Césars, tout le monde a mauvaise haleine. J’ai vu des acteurs / actrices qui auraient pu être ruinés (ées) à vie avec leur haleine.
3) Faut pas raconter d'histoires aux gens... Si je vous dis qu'il est tombé votre portable, vous me dites : « Oui Monsieur / Madame, il est tombé ».
4) Dors, min p'tit quinquin, min p'tit pouchin, min gros rojin. Te m'fras du chagrin, si te n'dors point ch'qu'à d'main.
a) Benoit Poelvoorde
b) Line Renaud
c) Catherine Deneuve
d) François Damiens
Associez un chiffre à une lettre. Exemple : 3-b
*certains propos ne sont pas exacts pour des besoins pratiques, mais ils s'approchent de la pensée de l'auteur.