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Florence Foresti le démontre dans cette vidéo. Le vilain moustique lui a piqué méchant les fesses ! Hallucinante cette parodie d'Isabelle Adjani.
(Il s'agit bien évidemment de "La dengue")
Dico moijedis : le « F » comme dans pharmacie
Femme: Ou encore épouse de l'homme
La femme est la concurrente de l'homme. La femme est constituée de deux bras, deux jambes et un cerveau, à l'instar de l'homme. De nos jours, la femme est parfaitement admise dans ses fonctions de « tourneuse-fraiseuse » malgré la réticence de Raymond qui a 38 ans de métier. Elle est plus évoluée que l'homme car elle se maquille, porte de beaux souliers à talons assortis à son ensemble panthère alors que moi je n'ose toujours pas... Enfin, la femme fabrique de jolis bébés alors que moi toujours pas...
Fermier : Ou encore « agriculteur » et « exploitant agricole »
Le fermier est assimilé au paysan : personne qui vit à la campagne avec sa compagne fermière. Le fermier tend à disparaître car il ne parvient plus à joindre les « debout ». En effet, il est écrasé par les charges. Monsieur le fermier partait à la chasse ou tondre les champs avec sa grosse machine qui ne rentre même pas dans la grange, tandis que Madame la fermière donnait à manger aux bêtes, trayait les vaches, vendait les produits de la ferme, préparait les repas, faisait la lessive et le repassage, sortait faire les courses à Carrefour sans oublier de faire un détour par la banque sur le chemin du retour pour négocier son découvert. Ce n'était donc pas une digne vie pour le fermier. Et je ne vous parle pas du bruit et des odeurs... C'est vrai qu'à une époque pré-Carrefour (c'est un exemple, je n'ai rien contre Carrefour) ça eu payé !
Fumier : Ou encore ordure, pourriture et salaud
Au sens propre le fumier a une effluve particulière. Le fumier est à mettre au compte du « fermier » (voir définition ci-dessus).
Au sens sale, fumier est une insulte qui défoule lorsque Jean-Pierre est sous pression ou en bouteille alors que son voisin René qui lui aussi a un coup dans le nez le menace de l'abattre avec sa carabine à plombs calibre 4,5 mm. Quelques exemples : « espèce de fumier je vais te crever », « t'es qu'un gros fumier », « tas de fumier »...
Ce n'est pas du Alain Souchon (chanson : Rame), mais ce texte du chanteur québécois Paul Piché n'est pas dépourvu d'intérêt...
J'espère qu'on va y arriver
On rame, on rame
On recule de deux pieds
On pensait pas qu'c'tait si loin
À bout, à bout, aboutir à la fin
Y a deux voix qui nous parlent
Quand l'effort nous achale
Une qui dit laisse le vent travailler
Laisse donc faire le courant
L'autre répond qu'est d'accord
Que l'bois mort peut flotter
Mais c't'aussi garanti
Qui fini par caler
On va jamais y arriver
On rame, on rame
Ça pas l'air de bouger
Vas-tu falloir s'en r'tourner
On a déjà fait la moitié
On rame, on rame
On peut pu s'arrêter
On rame, on rame
On est fait pour ramer
Alors que je promenais sur quelques plages de Biarritz la serviette à la main et les poils des jambes brunis par une lumière et un soleil radieux, ne voilà-t-il pas que je tombe face à face avec mon ami Bertrand Tavernier le cheveu blanc étincelant et le bermuda certes classique mais d'une finition digne des grands hommes que nous sommes tous deux. Voici un extrait de notre échange chaleureux et franc comme à l'habitude :
Mais quelle surprise ! Bonjour Bertrand, content de te retrouver savourant ces splendides plages de nos plus nobles paradis.
moijedis, par exemple ! En effet, nous nous délectons bien mieux ici que dans nos salles de cinéma obscures et outrageusement climatisées.
Oui Bertrand, bravo les States et que font nos présomptueux jeunes réalisateurs en manque de talent mais bourrés de dialogues de cafétérias de supermarchés de province ?
C'est simple moijedis, j'ai fait changé ma profession sur mon passeport biométrique. Je suis désormais « Auteur » et non plus « Cinéaste ». Je n'ai nulle envie d'être confondu avec l'accoucheur de « La neige tombera encore en hiver » qui a réuni 53 000 spectateurs abusés par des chaines de télévision sous la dictature d'affreux chauvins aveuglés par le drapeau tricolore.
Tu as raison, je me suis obligé à payer pour découvrir le dernier navet français de l'été qui a probablement du être écrit entre les toilettes et les enfermements forcés dans une chambre d'amis à cause de visites répétées d'une belle-mère envahissante d'un jeune réalisateur propulsé par un animateur people au Q.I. d'huitre.
Je suis heureux d'entendre dire cela de la part d'un ami à l'esprit aussi vif et créatif que le tien. Je commençais à croire que j'étais devenu un vieux con...
Ne t'imagine rien du tout mon cher Bertrand, la création de qualité n'est pas uniquement le fruit d'immatures neurones nourries par la restauration rapide bon marché. Ca s'entendrait et se verrait surtout. Et si je t'invitais à prendre un verre au « Bar des initiés » ? En espérant qu'il s'agisse d'initiés à la culture...
Sacré moijedis, tentons l'exploit ! Nous sommes à Biarritz après tout, prions l'épuration.
Inspiré des chroniques de mon ami Laurent Gerra
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moijedis est conscient de se situer parmi les esprits les plus sublimes. Il ne se considère pas comme un intellectuel, terme qui soi-disant représente une certaine élite. moijedis c’est une force créative, un regard décalé sur ce qui nous entoure.
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