Blanche
Ce dimanche 28 novembre,
La nuit est sombre, la journée blanche.
Le coeur au chaud, le corps qui flanche...
Ce dimanche 28 novembre,
La nuit est sombre, la journée blanche.
Le coeur au chaud, le corps qui flanche...
moijedis
NOTE COCHONNE
Que pensez-vous de la littérature érotique ? Vous parle-t-elle ? Eveille-t-elle en vous des sensations particulières ? Je ne m’y suis jamais collé, essayé, étendu, mais par expérience je couche quelques phrases pour votre plaisir et le mien.
N’hésitez pas à commenter ! Merci.
23:30: Claire traverse le salon laissant tomber ses vêtements un par un avec soin et délicatesse. Ceux-ci constitueront un parterre multicolore sur la moquette saumonée épaisse et chaude. La lumière est tamisée, dehors il fait nuit, une petite bise donne la fessée à la porte coulissante entrouverte de la pièce. De mon bureau, j’aperçois en partie les fesses de ma douce. Un contre-jour atténue la perception intégrale de ses seins saveur amande. Mais je les connais parfaitement.
C’est quand ma féline laisse glisser sa chemise de nuit en dentelle blanche et que je m’approche d’elle avec retenu mais un plaisir intense dissimulé juste ce qu’il faut, afin de ne pas suggérer un appétit féroce de la chaire de mon aimée, que je me confonds d’émotions juvéniles. Car je la désire, mais je l’aime avant tout. Je respecte son corps car je le déguste délicatement dans l’harmonie de nos coeurs et nos âmes. C’est donc au moment précis du corps à corps désormais inéluctable que je dessine à la verticale de mes mains fébriles une rivière de tendresse, du haut du cou au creux de ses hanches, en passant par les deux somptueuses collines à la symétrie inavouable.
Il est 23:45, je rejoins ma chérie au salon, je revêts mon amour de son chemisier blanc qui côtoyait au sol ses dessous rouge sang. Je la serre dans mes bras, j’éteins la lumière, et nous nous rendons tous deux dans la chambre à coucher. Je ferme la porte, les caméras sont interdites à l’intérieur.
Spécial « liquide et solide »
givre (é) :
Fine pellicule de glace qui s'est invitée sur un pare-brise de Renault Mégane le soir du réveillon de Noël chez Jean-Pierre. Le givre nous glace d'effroi et de froid, mais la ventilation nous aide à le faire s'enfuir vers d'autres revêtements.
Givré, complétement givré, givré comme un verre à cocktail : Se dit d'une personne qui n'est plus tout à fait étanche. Le givré fait bien rire de lui dans les soirées mondaines. La personne givrée va recouvrer ses esprits après une bonne douche froide. Le givré n'a même pas honte de lui puisqu'il ne se souvient même plus de rien...
glaçon :
Le glaçon est un bloc d'eau rendu à l'état solide par l'effet du froid. Le glaçon, même s'il est éphémère, impressionne par sa dureté. Tout comme le givre, il nous glace d'effroi et de froid.
T'es froid comme un glaçon mon gars (t'es mort ! Excuse-moi j'avais pas vu...), un glaçon me réchaufferait le coeur davantage que toi : Sensation ou effet de froid au touché. Le glaçon peut également désigner une personne dépourvue de tout sentiment, d'une quelconque chaleur humaine. Exemple : Ce fonctionnaire est un vrai glaçon, bien que préposé à l'accueil, il ne témoigne d'aucun signe de sympathie.
Gourde :
Récipient d'aspect banal ergonomique et généralement de plastique constitué qui contient en principe de l'eau ou autre liquide permettant de désaltérer l'individu. Cet objet est fort apprécié pour sa praticabilité à toutes épreuves.
Quelle gourde (gourdasse) cette fille ! C'est une gourde ou il le fait exprès ? : Expressions très péjoratives qui arrosent des gens transparents d'aucune utilité publique. C'est parfois pire que cela, la gourde peut se montrer très maladroite et nuisible à l'existence d'autrui par ses maladresses. En définitive, la gourde est bien gentille mais elle n'a pas inventé le filtre à passer le café ou l'emballage malicieux de la non moins malicieuse Vache qui rit.
"Je manifeste toujours tout seul.
Au reste mes idées sont trop originales pour susciter l’adhésion des masses bêlantes ataviquement acquises aux promiscuités transpirantes et braillardes inhérentes à la vulgarité du régime démocratique imposé chez nous depuis deux siècles par la canaille régicide". Pierre Desproges.
CECI EST UNE JOKE, DE L'HUMOUR
C'est choquant ces propos en cette période de lutte finale ?
C'est de l'humour bien sombre me direz-vous... Et si ce n'était pas de l'humour ? Et si je poussais un cri : ZUT ! Voilà, c'est fait, je peux rentrer à la maison désormais. Je pourrais me joindre au cortège de mon ami François Chérèque, mais bon... Oui, c'est mon ami syndicaliste et je vous emmerde. Je ne peux malheureusement pas marcher longtemps de toute manière, j'ai un oncle incarné : ça me fait mal à l'orteil quand je marche. Je m'en fous ce soir il va tout me raconter... Nous dînons ensemble chez "Maxence". C'est un peu comme chez "Maxim's" mais pour les gens qui ont les bourses moins pleines. Il a les noms en plus ! Il va tout me répéter je vous dis ! Combien il y avait de policiers en tenue, en civil, en jogging... A la CFDT ils ont du vrai matériel pour compter. Le compte contre-manifestants et même équipé d'un radar captant plus particulièrement la couleur bleue. Vous allez me dire : on ne se rend pas sur le théâtre d'une grève pour quantifier les agents de l'Etat présents sur place. A l'origine non, mais avec François nous avons pris les cerfs par les cornes. Nous en avons assez d'être ridiculisés aux journaux télévisés. Vous savez bien : 3 000 000 de manifestants selon les organisations syndicales et 13 483 selon la police. Ca suffit ! Nous ne faisons pas cela pour notre propre amour propre, mais connaissez-vous des personnes qui acceptent de se décarcasser pour rien ? Même Ducros ne le ferait pas !!! Oui je suis fâché ! La colère monte au sein des classes populaires. Nous avons envie de nous révolter en clamant : "C'est vraiment trop injuste...". Comme Caliméro, absolument. En attendant, je vais manifester dans mon salon sans oublier de réserver la table de restaurant pour ce soir.
Entretien sans con et avec concession moijedis / Laurent Gerra (extraits) :
(je rappelle que c'est de l'humur et totalement fictif)
merci Laurent de m'accorder quelques minutes en sachant que notre entretien restera très confidentiel... Tu travailles pour la première radio de France mais moi suis loin d'être le premier blogueur de France...
pas de souci moijedis, tu ne fais pas cela par intérêt, mais avec sincérité. Je sais faire le tri dans tout ce qui m'est demandé ou proposé
ok je prends ! J'ai l'impression que plus le pays se tend, plus tu te détends. Tout comme chez moi le malheur t'excite, non ?
oui et non ! Effectivement, mon fonds de commerce réside dans la capacité à tirer le meilleur profit des absurdités prononcées, vues ou suggérées par nos représentants et modèles - entre pincettes – sur notre territoire ou à travers le monde. Pour le moment ça se passe plutôt bien
quand même Laurent, j'imagine que tu dois subir des pressions et menaces ? Rien ne transparaît cependant
nous recevons énormément de courriers, en effet. Pour le reste je fais confiance en mes employeurs
je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec Les guignols de l'info, eux comme toi êtes trop puissants pour être inquiétés en somme. Suis-je dans le vrai ?
ce n'est pas à moi d'en juger mais le public dans sa masse et sa lucidité. Le jour où je n'amuserai plus que moi je ferai du cinéma ou de la chanson. Ne fais pas cette tête moijedis, je plaisante !
je ne suis pas inquiet à ce sujet, ces créneaux là sont déjà surexploités à mon humble avis...
ah oui ? As-tu des noms et des visages en substance ?
hé hé ! Oui, mais ce que je dis ou pense n'a que peu de portée en fait. Ma délation serait purement gratuite, sans incidence donc inutile et superflue
tu exagères... J'ai eu l'occasion de te lire, tu balances bien et aimes ça également, ça crève l'écran
j'ai d'excellents maîtres à vrai dire, je crois savoir de qui tenir... Je vais te libérer Laurent, ta journée marathon commence à peine. Encore merci d'avoir fait le déplacement, je t'appelle bientôt pour se faire un bon restaurant
ça marche ! Mes amitiés à tous les moijedistes
Le petit sot
Il en a fait du chemin mais,
les pas sont courts pour l'Elysée.
Les bras s'agitent au Palais,
pour mieux voler, pour exister.
A bout de souffle apparaît :
que d'efforts pour si peu d'effet !
S'accroche pour ne pas tomber,
s'agite, remue le poulet...
Un coup dans l'aile' en vérité,
aussi trop court dans les idées.
Le petit saut vers le fossé,
s'il le faut je veux bien t'aider.
Le mot basique pour m'exprimer,
je parle au sot il faut doser.
Pour toi huit pieds c'est bien assez,
à petits vers te sustenter.
L'ombre de moi-même tu es,
vois-tu ma main petit baudet ?
Sur ton gros bec va se heurter,
et paf mini camélidé !