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moijecris

Blanche

Publié le par moijedis

Ce dimanche 28 novembre,

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La nuit est sombre, la journée blanche.

Le coeur au chaud, le corps qui flanche...

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Melancholia

Publié le par moijedis

Melancholia

C'est dans mon âme,
c'est dans mon être
On dit qu'elle est muse du poète
Qu'elle serait l'énergie du désespoir
La chaleur frileuse d'un bord de soir
Elle vague au cours des temps puis des vents
Empreinte les sentiers des sentiments
Je ne lui ai pas ouvert ma porte
Elle est chez moi une sorte d'escorte
Cette mélancolie m'ouvre les yeux
Sur mon je suis, ce que la vie me veut
Je voyage dans tous les idéaux
Sa compagnie ne me fait point défaut
J'apprivoise toutes mes perceptions
Pour dans mes mots trouver le juste son
Le chemin abandonné à ma vie
Gaiement guidé par ma mélancolie
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moijedis

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Pourtant

Publié le par moijedis

Pourtant

Nés dans la même maternité
Un soir heureux d'un bel été
Sur un même pied d'égalité
Dans la plus stricte légalité
Le blanc de l'uniformité
Les proches se sont congratulés
Aussi naïfs qu'émerveillés
Pleurant, riant, émoustillés
Quoi de plus beau que ces bébés
Puis passent les mois et les années
Lui en automne, Elle en été
Il a trop bu de liberté
Elle prisonnière de son palais
C'est à chacun sa destinée
Mais qui détient la vérité
Vient l'heure pour eux de materner
Les beaux enfants vont renversés
Le cours des ces parcours croisés

9 deux bebes

moijedis

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Note cossonne...

Publié le par moijedis

NOTE COCHONNE

 

Que pensez-vous de la littérature érotique ? Vous parle-t-elle ? Eveille-t-elle en vous des sensations particulières ? Je ne m’y suis jamais collé, essayé, étendu, mais par expérience je couche quelques phrases pour votre plaisir et le mien.

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N’hésitez pas à commenter ! Merci.

23:30: Claire traverse le salon laissant tomber ses vêtements un par un avec soin et délicatesse. Ceux-ci constitueront un parterre multicolore sur la moquette saumonée épaisse et chaude. La lumière est tamisée, dehors il fait nuit, une petite bise donne la fessée à la porte coulissante entrouverte de la pièce. De mon bureau, j’aperçois en partie les fesses de ma douce. Un contre-jour atténue la perception intégrale de ses seins saveur amande. Mais je les connais parfaitement.

C’est quand ma féline laisse glisser sa chemise de nuit en dentelle blanche et que je m’approche d’elle avec retenu mais un plaisir intense dissimulé juste ce qu’il faut, afin de ne pas suggérer un appétit féroce de la chaire de mon aimée, que je me confonds d’émotions juvéniles. Car je la désire, mais je l’aime avant tout. Je respecte son corps car je le déguste délicatement dans l’harmonie de nos coeurs et nos âmes. C’est donc au moment précis du corps à corps désormais inéluctable que je dessine à la verticale de mes mains fébriles une rivière de tendresse, du haut du cou au creux de ses hanches, en passant par les deux somptueuses collines à la symétrie inavouable.

Il est 23:45, je rejoins ma chérie au salon, je revêts mon amour de son chemisier blanc qui côtoyait au sol ses dessous rouge sang. Je la serre dans mes bras, j’éteins la lumière, et nous nous rendons tous deux dans la chambre à coucher. Je ferme la porte, les caméras sont interdites à l’intérieur.

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L'art de l'expression

Publié le par moijedis

L'art de l'expression

Je peux voir, sentir et toucher
Et même aller jusqu'à goûter
J'ai en moi toutes sensations
Du rejet à la dévotion

Il dort un océan d'idées
Il meurt un ciel de douces pensées
Il trompe hélas ses émotions
Puisque n'est pas sa vocation

Sa voix défie sa vérité
Son pas trahie sa volupté
Pourquoi n'est-il pas dans le ton ?
Lui manque l'art de l'expression

C'est mon ami, puis-je l'aider ?
Assurément mais c'est fauté
Qu'il reste lui tant il est bon
Moi je perçois l'exact son
2 livre
moijedis

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C'est mon choix

Publié le par moijedis

C'est mon choix
(toute ressemblance avec le titre d'une émission télévisée grand public est purement fortuite et hors sujet)


J'étais moi mais m'imaginais en lui
J'étais entouré mais hélas bien seul...
J'étais ici comme dans un linceul
Me suis enfui enfin suivre ma vie

Je suis bercé par le flux des marées
Quelques gouttes d'eau coulent dans mon cou
Les idées claires sous un ciel si doux
A peine éclipsé le soleil renaît

Suis allongé sur chaise de toile
Pense, repense, à tout mais à rien
Suis envahi d'une vague de bien
Si je le veux j'attends les étoiles

Ce doit être ça vivre le bonheur
Ne se recentrer que sur l'essentiel
Un toit un couvert, remercier le ciel
D'avoir en hiver toujours chaud au coeur

moijedis

1 larochelle

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Dico moijedis : « G » comme Gens d'armes

Publié le par moijedis

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Spécial « liquide et solide »

 

givre (é) :

 

Fine pellicule de glace qui s'est invitée sur un pare-brise de Renault Mégane le soir du réveillon de Noël chez Jean-Pierre. Le givre nous glace d'effroi et de froid, mais la ventilation nous aide à le faire s'enfuir vers d'autres revêtements.

Givré, complétement givré, givré comme un verre à cocktail : Se dit d'une personne qui n'est plus tout à fait étanche. Le givré fait bien rire de lui dans les soirées mondaines. La personne givrée va recouvrer ses esprits après une bonne douche froide. Le givré n'a même pas honte de lui puisqu'il ne se souvient même plus de rien...

 

 

glaçon :

 

Le glaçon est un bloc d'eau rendu à l'état solide par l'effet du froid. Le glaçon, même s'il est éphémère, impressionne par sa dureté. Tout comme le givre, il nous glace d'effroi et de froid.

T'es froid comme un glaçon mon gars (t'es mort ! Excuse-moi j'avais pas vu...), un glaçon me réchaufferait le coeur davantage que toi : Sensation ou effet de froid au touché. Le glaçon peut également désigner une personne dépourvue de tout sentiment, d'une quelconque chaleur humaine. Exemple : Ce fonctionnaire est un vrai glaçon, bien que préposé à l'accueil, il ne témoigne d'aucun signe de sympathie.

 

 

Gourde :

 

Récipient d'aspect banal ergonomique et généralement de plastique constitué qui contient en principe de l'eau ou autre liquide permettant de désaltérer l'individu. Cet objet est fort apprécié pour sa praticabilité à toutes épreuves.

Quelle gourde (gourdasse) cette fille ! C'est une gourde ou il le fait exprès ? : Expressions très péjoratives qui arrosent des gens transparents d'aucune utilité publique. C'est parfois pire que cela, la gourde peut se montrer très maladroite et nuisible à l'existence d'autrui par ses maladresses. En définitive, la gourde est bien gentille mais elle n'a pas inventé le filtre à passer le café ou l'emballage malicieux de la non moins malicieuse Vache qui rit.

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Je manifeste toujours tout seul.

Publié le par moijedis

"Je manifeste toujours tout seul.
Au reste mes idées sont trop originales pour susciter l’adhésion des masses bêlantes ataviquement acquises aux promiscuités transpirantes et braillardes inhérentes à la vulgarité du régime démocratique imposé chez nous depuis deux siècles par la canaille régicide". Pierre Desproges.

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CECI EST UNE JOKE, DE L'HUMOUR

C'est choquant ces propos en cette période de lutte finale ?

C'est de l'humour bien sombre me direz-vous... Et si ce n'était pas de l'humour ? Et si je poussais un cri : ZUT ! Voilà, c'est fait, je peux rentrer à la maison désormais. Je pourrais me joindre au cortège de mon ami François Chérèque, mais bon... Oui, c'est mon ami syndicaliste et je vous emmerde. Je ne peux malheureusement pas marcher longtemps de toute manière, j'ai un oncle incarné : ça me fait mal à l'orteil quand je marche. Je m'en fous ce soir il va tout me raconter... Nous dînons ensemble chez "Maxence". C'est un peu comme chez "Maxim's" mais pour les gens qui ont les bourses moins pleines. Il a les noms en plus ! Il va tout me répéter je vous dis ! Combien il y avait de policiers en tenue, en civil, en jogging... A la CFDT ils ont du vrai matériel pour compter. Le compte contre-manifestants et même équipé d'un radar captant plus particulièrement la couleur bleue. Vous allez me dire : on ne se rend pas sur le théâtre d'une grève pour quantifier les agents de l'Etat présents sur place. A l'origine non, mais avec François nous avons pris les cerfs par les cornes. Nous en avons assez d'être ridiculisés aux journaux télévisés. Vous savez bien : 3 000 000 de manifestants selon les organisations syndicales et 13 483 selon la police. Ca suffit ! Nous ne faisons pas cela pour notre propre amour propre, mais connaissez-vous des personnes qui acceptent de se décarcasser pour rien ? Même Ducros ne le ferait pas !!! Oui je suis fâché ! La colère monte au sein des classes populaires. Nous avons envie de nous révolter en clamant : "C'est vraiment trop injuste...". Comme Caliméro, absolument. En attendant, je vais manifester dans mon salon sans oublier de réserver la table de restaurant pour ce soir.

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moijedis / Laurent Gerra

Publié le par moijedis

Entretien sans con et avec concession moijedis / Laurent Gerra (extraits) :

(je rappelle que c'est de l'humur et totalement fictif)

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  • merci Laurent de m'accorder quelques minutes en sachant que notre entretien restera très confidentiel... Tu travailles pour la première radio de France mais moi suis loin d'être le premier blogueur de France...

 

  • pas de souci moijedis, tu ne fais pas cela par intérêt, mais avec sincérité. Je sais faire le tri dans tout ce qui m'est demandé ou proposé

 

  • ok je prends ! J'ai l'impression que plus le pays se tend, plus tu te détends. Tout comme chez moi le malheur t'excite, non ?

 

  • oui et non ! Effectivement, mon fonds de commerce réside dans la capacité à tirer le meilleur profit des absurdités prononcées, vues ou suggérées par nos représentants et modèles - entre pincettes – sur notre territoire ou à travers le monde. Pour le moment ça se passe plutôt bien

 

  • quand même Laurent, j'imagine que tu dois subir des pressions et menaces ? Rien ne transparaît cependant

 

  • nous recevons énormément de courriers, en effet. Pour le reste je fais confiance en mes employeurs

 

  • je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec Les guignols de l'info, eux comme toi êtes trop puissants pour être inquiétés en somme. Suis-je dans le vrai ?

 

  • ce n'est pas à moi d'en juger mais le public dans sa masse et sa lucidité. Le jour où je n'amuserai plus que moi je ferai du cinéma ou de la chanson. Ne fais pas cette tête moijedis, je plaisante !

 

  • je ne suis pas inquiet à ce sujet, ces créneaux là sont déjà surexploités à mon humble avis...

 

  • ah oui ? As-tu des noms et des visages en substance ?

 

  • hé hé ! Oui, mais ce que je dis ou pense n'a que peu de portée en fait. Ma délation serait purement gratuite, sans incidence donc inutile et superflue

 

  • tu exagères... J'ai eu l'occasion de te lire, tu balances bien et aimes ça également, ça crève l'écran

 

  • j'ai d'excellents maîtres à vrai dire, je crois savoir de qui tenir... Je vais te libérer Laurent, ta journée marathon commence à peine. Encore merci d'avoir fait le déplacement, je t'appelle bientôt pour se faire un bon restaurant

 

  • ça marche ! Mes amitiés à tous les moijedistes

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moijecris : poème « Le petit sot »

Publié le par moijedis

 


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Le petit sot

 

Il en a fait du chemin mais,

les pas sont courts pour l'Elysée.

Les bras s'agitent au Palais,

pour mieux voler, pour exister.

 

A bout de souffle apparaît :

que d'efforts pour si peu d'effet !

S'accroche pour ne pas tomber,

s'agite, remue le poulet...

 

Un coup dans l'aile' en vérité,

aussi trop court dans les idées.

Le petit saut vers le fossé,

s'il le faut je veux bien t'aider.

 

Le mot basique pour m'exprimer,

je parle au sot il faut doser.

Pour toi huit pieds c'est bien assez,

à petits vers te sustenter.

 

L'ombre de moi-même tu es,

vois-tu ma main petit baudet ?

Sur ton gros bec va se heurter,

et paf mini camélidé !

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